Garantir une retraite paisible et confortable sur le plan financier fait désormais partie de la préoccupation de tous les épargnants. Le coût de la vie est impacté par l’inflation qui perdure, et il est plus qu’important de conserver son pouvoir d’achat à la retraite. Ce tournant redouté peut pourtant être anticipé et ce, en épargnant dans un placement financier pendant toute la durée de la vie active, par le biais du Plan d’épargne retraite PER.
Le confort financier à la retraite, face à l’inflation
Ceux qui bénéficient d’une petite retraite sont les plus fragilisés face à l’inflation qui pèse désormais sur le coût de la vie, se caractérisant par une hausse généralisée. Les retraités s’appuient en effet sur des revenus fixes qui sont des rentes viagères qu’ils perçoivent jusqu’à leur décès. Or, ces dernières sont évaluées au gré de la politique gouvernementale, en considération à plusieurs paramètres, dont la situation démographique et l’alimentation des caisses publiques par les actifs sur le marché du travail. Toujours est-il que la retraite est indexée à l’inflation, mais cela ne suffit pas pour garantir un minimum de confort financier. Il devient donc impératif de se tourner vers un système de retraite par capitalisation.
La souscription au Plan d’épargne retraite PER
La souscription du PER est vivement encouragée par le gouvernement, par le biais des nouvelles mesures adoptées par la loi PACTE et à travers lesquelles les épargnants tireront des avantages significatifs. Ce, en comparaison des anciens contrats – tels que le PERP, le Madelin, le PERCO, l’Article 83 et autres.
C’est pendant toute la durée de la vie active que l’épargnant constitue son capital en logeant ses versements volontaires dans un PER. Celui-ci reçoit les versements salariaux de l’employeur, qui sont des intéressements et des participations. L’employeur pourra faire croître son épargne par le biais d’éventuels abondements, en fonction des objectifs d’épargne du salarié. Le CET fait aussi partie des éléments qui alimentent le plan, de même que les versements antérieurs effectués sur les anciens contrats tels que susmentionnés.
Il est également intéressant de poser la question relative à ce que devient le PER à la retraite, de même qu’en cas de décès. Quelles sont, par ailleurs, les options de réversion ? Les réponses dans les paragraphes suivants.
Ce que devient le PER à la retraite et au décès du titulaire
Le PER est liquidé lorsque vous atteignez votre âge de départ à la retraite et que vous quittez la vie active. Cette liquidation se traduit par la conversion des sommes capitalisées en rentes viagères. La sortie en capital est aussi possible. Le versement de ces rentes viagères s’arrête alors à votre décès.
Cependant, il est possible d’opter pour la réversion du PER. Vous désignez un bénéficiaire au moment de la souscription. Ce dernier est généralement le conjoint ou le partenaire PACS, et il est possible de répartir la rente viagère suivant l’allocation choisie. Il existe en effet différents types de rentes : celle dite réversible, de même que la rente avec annuités garanties. Celles-ci diffèrent de la rente classique, car permettent de protéger le conjoint survivant.
Remarque : lorsque le décès du souscripteur survient après 70 ans, le PER intègre la succession. Celui-ci peut d’ailleurs être mentionné dans un testament, afin d’avantager le conjoint survivant ou le bénéficiaire désigné, sans avoir à se référer aux règles successorales mises en place.
Pour conclure, notons que le PER est un placement qui fructifie avec le temps et qu’un faible capital ne peut être converti en rentes. Important donc, de s’y prendre tôt en ce qu’il s’agit des versements, de même que de leur consistance.